Notre planète oscille entre bouleversements économiques, crise sociétale et cris de l’humain, ces événements m’interpellent sur le devenir de notre monde et plus particulièrement celui de la Martinique, île amoureuse du vent et qui ne sent plus bon la vanille. Le beau et le laid se sont échangés leur chemise, alors je traverse ma mémoire et je pense à toutes ces grandes dates de l’histoire et à tous ceux qui se sont battus, et je me raccroche. Parce que l’homme, qu’il soit martiniquais, caribéen, européen, américain, … a toujours été au centre de mes recherches, je voudrais leur dédier une danse d’espoir. Parce que je suis habitée de multiples langages, je ne peux me contenter que d’une expression. C’est ma richesse, richesse des hommes traversés par de multiples chocs. J’interroge la mémoire du corps, son présent et crée son évolution. A nos ancêtres … pour une liberté inachevée.
6 décembre 2010